Suite à une recrudescence de demandes et de mails, nous n’avions jamais eu l’occasion de parler du premier album de La Chica il y a deux années de cela. Mais on avait grandement apprécié l’univers musical de Sophie Fustec, auteure-compositrice-interprète parisienne qui mêle influences occidentales et racines vénézuéliennes qu’elle en est devenue l’artiste que tout le monde s’arrache. En cette fin d’année 2020, elle revient donc avec La Loba.
Voici venir sept nouveaux titres dont une interlude où La Chica nous prouve pourquoi il faudra continuer de miser sur elle. Entièrement interprété en espagnol pour revendiquer ses racines, la musicienne a préféré opter pour un son plus intimiste afin de porter sa réflexion sur l’horrible année 2020 qui aura été éprouvante pour tous et en particulier pour elle. Cela s’entend sur des titres doucement nostalgiques comme « Agua » aux harmonies vocales prononcées et sur « Drink » en passant par les petits arrangements électroniques menaçants du morceau-titre. Il y a malgré tout chez La Chica cette envie de renaître de ces cendres et d’un meilleur lendemain l’incitant à devenir une meilleure personne comme sur la planante conclusion nommée « Hoy (Lobo) » où l’on apprécie encore plus cet aspect intimiste et dépouillé qui n’enlève en rien le charme de la musicienne.
Note: 8/10