On avait laissé The Besnard Lakes en 2016 avec leur album nommé A Coliseum Complex Museum (chroniqué ici). Plus les années passent, plus le groupe canadien continue de faire parler son originalité sur la scène musicale et ils redoublent d’ambitions cinq années plus tard avec The Besnard Lakes Are The Last Of The Great Thunderstorm Warnings.
Le couple Jace Lasek et Olga Goreas sont les seuls survivants de la formation mais à eux deux, ils continuent de proposer des voyages musicaux hors du commun. Et très vite, The Besnard Lakes voit large dès l’introduction nommée « Blackstrap », on sent que le ton est donné avec ce mélange de space-rock et de rock opéra. Inspiré par les décès tragiques de Prince et de Mark Hollis ainsi que du père de Jase Lacek (parfaitement exprimé sur « Christmas Can Wait »), le groupe canadien explore le thème de la mort et de l’après avec ces morceaux épiques.
On y décèle des intonations dignes de Brian Wilson, et de Mercury Rev ce nouvel album est divisé en quatre parties traitant de la mort permettant de visulaiser en musique tout ce que l’on peut penser de cette étape inévitable de chaque être humain. Que ce soit sur « Our Heads, Our Hearts On Fire Again », « The Dark Side Of Paradise » ou bien encore sur « New Revolution », The Besnard Lakes nous impressionnent avec ces arrangements dantesques et lyriques à couper le souffle et ce jusqu’à la longue conclusion ambient-drone de 18 minutes nommée « Last Of The Great Thunderstorm Warnings ». Une fois de plus, le sextet place le curseur un peu plus haut lorsqu’il s’agit de raconter des histoires en musique et le fait avec grâce et agilité.
Note: 7.5/10