Parmi les nouvelles prétendantes de la scène indie rock américaine, on pourra également citer Miss Grit. Venue tout droit de Brooklyn, Margaret Sohn de son vrai nom, avait débarqué avec un premier EP malheureusement passé inaperçu mais lui a tout de même permis de faire valoir ses talents de musicienne. On en veut pour preuve son successeur intitulé Impostor.
Composé de six titres, Miss Grit qui hérite également de ses origines coréennes décide de hausser quelque peu le ton. Et c’est avec des morceaux racés tels que « Don’t Wander » qui ouvre l’EP mais aussi « Buy The Banter » avec ses textes éloquents (« If you think that you’re somebody, you’ll have to prove you’ve got what they want », chante-t-elle) et « Grow Up To » où l’on sent clairement les influences allant de Mitski à Phoebe Bridgers en passant par Kim Deal et St. Vincent des débuts. En se battant contre le syndrome de l’imposteur qui l’aura brimé toute sa vie, la new-yorkaise est en quête de confidence et qui fait écho à ses textures électriques qui habillent des morceaux aventureux que sont « Blonde » et « Dark Side Of The Party » alliant indie rock cru aux sonorités gentiment électroniques. Avec cela, plus personne ne pourra ignorer par la verve féroce de Miss Grit qui mérite toute reconnaissance avec ces six morceaux forts en caractère.
Note: 7.5/10