Maxïmo Park – Nature Always Wins

Je dois vous l’avouer, cela fait bien longtemps que je n’ai pas écouté un disque de Maxïmo Park. Pour être honnête, je ne sais plus à quand cela remonte. Mais cette année, je me suis donné une seconde chance et essayer de m’intéresser à ce que le groupe de Newcastle et ça tombe bien car les voici de retour avec Nature Always Wins.

Comme 99% des groupes, Maxïmo Park a réalisé ce septième disque à distance à cause de vous savez quoi. Paul Smith a par la suite travaillé avec le producteur américain Ben Allen qui les oriente vers un son grand public sans pour autant dénaturer l’univers musical du désormais trio de Newcastle. Cela donne des morceaux où les guitares fusent avec les synthés tels l’introduction efficace nommée « Partly Of My Making » où l’on retrouve la voix de Paul Smith qui n’a toujours pas pris une ride mais également « Baby, Sleep » et « Placeholder » les montrant gonflés à bloc comme auparavant.

Nature Always Wins prouve que Maxïmo Park n’a pas oublié sa marque de fabrique avec des mélodies bien hypnotiques comme « Versions Of You » et « All Of Me » en passant par « Meeting Up » aux fulgurances synthétiques et « Feeling What I’m Supposed To Feel » qui a de quoi rappeler Pulp par moments. Le trio mené par Paul Smith se sent requinqué tout au long notamment sur « I Don’t Know What I’m Doing » conviant Pauline Murray, chanteuse du groupe Penetration et arrive à dresser un constat alarmant sur l’incroyable conclusion nommée « Child Of The Flatlands » qui fait étrangement écho à la situation actuelle (« The libraries are closing down, where will the children go when they feel alone ? », chante-t-il). Tous ces ingrédients aussi bien organiques que synthétiques combinés avec le rock efficace de Maxïmo Park a de quoi redonner espoir aux fans de la première heure.

Note: 8.5/10