Le roster du label underground Fire Talk continue de faire éclater ses talents au grand jour. On en veut pour preuve Cal Fish, un drôle de musicien originaire de Brooklyn qui avait fait ses premières œuvres en 2017 avec son premier EP nommé Turnip King et il récidive avec un nouveau long-format du nom de Plastic Flag.
Cal Fish ira puiser son inspiration ailleurs afin de créer un univers des plus détonnants. Le mystérieux musicien de Brooklyn fusionne ainsi l’électronique expérimentale aux saveurs shoegaze et bedroom-pop sur des compositions nous mettant complètement sens dessus dessous telles que « Feather » qui ouvre les hostilités mais également « The Treadmill Of Destruction » et « Checking In On A Friend ». L’interprétation de Cal Fish arrive à calquer sur les instrumentations riches en loops hypnotiques et en beats volontairement déstructurés mais toujours aussi mélodiques et c’est ce qui fait la richesse de ce nouveau disque.
Que ce soit sur « Kids Who Love The Earth » (sans oublier son sequel nommé « Kidz Whom Luv the Beat » placé en fin d’album) ou bien encore sur « No List », « Get Back » ou le plus incongru « Kontiki », les expérimentations de Cal Fish seront sans limite mais ne partent pas dans tous les sens. Plastic Flag trouvera tout de même son public grâce à ses mélodies attachantes et accrocheuses notamment sur « Too Many Cars » et sera faire le grand écart entre art de rue et musique audacieuse.
Note: 7.5/10