Niki Demiller – Autopsie de l’homme qui voulait vivre sa vie

Après avoir officié au sein de la formation garage-rock Brats, il était temps pour Niki Demiller de se lancer en solo. Le chanteur et pianiste a longtemps fait son chemin afin de se faire une place et le voici qu’il débarque avec son disque intitulé Autopsie de l’homme qui voulait vivre sa vie.

Composé de dix morceaux, Niki Demiller élargira son éventail musical tout en racontant l’histoire d’un individu submergé par ses fonctions de cadre sup. On suit de très près cette trame narrative audacieuse à l’écoute des titres ambitieux tels que « Septembre à nouveau » qui ouvre cette odyssée mais également « Office manager », « L’asphalte » et autres « Call center » qui est une subtile ballade piano-voix aux textes qui donnent cette sensation de déjà-vu dans le beau monde de la start-up nation.

En empruntant des influences disparates entre pop-rock à la française, sonorités à la fois psychédéliques et jazzy, Niki Demiller compte sortir des sentiers battus et cet Autopsie de l’homme qui voulait vivre sa vie ne dérogera pas à la règle. Que ce soit sur l’explosif « Hyper bipolaire (Burn-out) » ou sur le funky « Déséducation », l’ex-Brats nous en fait voir de toutes les couleurs tout comme des moments ouatés de « Tertiaire blues ». S’achevant sur des allures de rock opéra avec « La sirène », Niki Demiller signera un disque audacieux chroniquera les effets psychiques d’un cadre sup avec une originalité sans faille.

Note: 7/10