Damien Jurado maintient son rythme d’un album par an et on ne se lassera jamais. L’auteur-compositeur-interprète n’a pas perdu ses ressources comme le prouvait ses trois albums précédents sans son éternel acolyte, le regretté Richard Swift. Cette année, le voici de retour avec une nouvelle bagage de ballades qui s’intitule The Monster Who Hated Pennsylvania.
De nouveau épaulé par Josh Gordon qui officie aux instruments additionnels, Damien Jurado continue de livrer ses récits du quotidien aussi passionnants que touchants. C’est avec des ballades indie folk épurées et aériennes comme « Helena » en guise d’introduction mais également « Joan » et « Tom », des nouveaux personnages qui auront bouleversé son quotidien. Armé de sa guitare acoustique et de sa voix fluette, le songwriting du musicien américain reste toujours aussi intact.
The Monster Who Hated Pennsylvania continue de nous émouvoir comme bon lui semble. Damien Jurado ira toutefois trouver la lumière par rapport à ses albums précédents avec « Dawn Pretend » ou bien avec « Song For Langston Birch » mais n’hésite pas à sortir de ses gonds avec l’intense « Johnny Caravella » où il ira pousser sa voix. Cela fait longtemps que le musicien sort de son registre habituel et impressionne d’emblée mais reste à l’aise dans son cocon doux-amer qui se ressent sur « Hiding Ghosts », « Jennifer » ainsi que sur son dernier titre qu’est « Male Customer #1 ». Chaque année son chef-d’œuvre de Damien Jurado et il continue de viser le soleil avec ces compositions sentant la plénitude.
Note: 8.5/10