On ne pouvait pas passer à côté du retour de Yellow Ostrich. Le groupe mené par Alex Schaaf n’avait d’ailleurs pas publié de disques depuis son Cosmos paru en 2014 et c’est dire qu’il nous avait manqué tout de même. Et bien pas de panique, le voici de retour avec son successeur tant attendu du nom de Soft.
Dès les premières notes de « Body of Mine », on sent que Yellow Ostrich n’a rien perdu de son sens de la mélodie. Convoquant aussi bien la grâce de The National que les rêveries de Beach House, Alex Schaaf s’ouvre à nous en exposant ses failles et ses envies d’amélioration dans sa vie de tous les jours avec de splendides compositions que sont « Julia », « Timothy » ou bien encore « John » aux arrangements si lumineux.
Avec des textes si percutants qui sont amorties par la douceur des mélodies quelque peu mélancoliques que sont « Yr Flaws » et « Unlikely Skies », Yellow Ostrich impressionne d’emblée. Entre indie folk, slowcore et dream-pop, le natif de Brooklyn qui est basé à Minneapolis confirme son talent infaillible avec « Los Angeles » et le touchant final « Too Much Love » qui fait de ce Soft un disque que l’on se passera inlassablement lors de nos longues journées de spleen.
Note: 8.5/10