Miki Bangs fait parti de cette nouvelle génération d’artistes qui a longtemps baigné dans la pop urbaine actuelle. Cela s’est observé sur ses précédentes sorties en solo après avoir officié auprès de Bengale et il ira le confirmer sur son disque intitulé Chocolatine.
Alternant pop urbaine, chill-trap, bedroom-pop wavy, Miki Bangs présente une symphonie musicale pour la moins spleenesque et néo-romantique. Qu’il distille son flow sur l’introduction nommée « Bordeaux Saint-Michel Paris Belleville » ou use de l’Auto-Tune sur des compositions trippy et aériennes comme « La femme du boulanger » ou encore « Harold Faustin » et « Kawaï », le musicien nous cajole et nous rassure avec ces hymnes pop bien smooth.
Chocolatine conviera toutes les facettes de Miki Bangs qu’elle soit joueuse, câline ou nostalgique. C’est une sorte de mosaïque musical où se retrouvent des morceaux colorés en tous genres comme « Trop jeune pour mourir » et « Supernova » avant de nous emmener sur la lune en « Moonwalk » des plus funky et cosmiques. Telle est la recette fétiche de Miki Bangs qui fera parler sa versatilité comme personne d’autre.
Note: 7/10