L’été 2021 ne pouvait pas mieux débuter grâce au grand retour de Laura Mvula. La musicienne britannique qui se veut être un chaînon manquant entre Billie Holliday et Beach Boys n’avait pas donné signe de vie depuis son second disque intitulé The Dreaming Room. Il aura fallu longtemps pour avoir de ses nouvelles suite à ses envies de quitter l’industrie musicale et la voici enfin de retour avec son successeur tant attendu du nom de Pink Noise.
Pour ce troisième album, Laura Mvula ira se lancer dans un défi pour le moins osé musicalement. Elle ira plonger dans les disques qu’elle avait confectionné quand elle était petit, à savoir des disques de synthpop des années 1980. Résultat des courses, on plonge de trois à quatre décennies en arrière avec des compositions synthétiques et avenantes telles que l’introduction efficace du nom de « Safe Passage » tout comme « Church Girl » et « Remedy ».
Laura Mvula affiche son côté tigresse et diva en marchant sur les pas de Grace Jones ou des regrettés Roi de la Pop et Nain Pourpre sur des productions scintillantes que sont « Golden Ashes » et « Got Me » avec ces synthés rétro qui sont le sel de ces titres. Pink Noise ira clairement afficher les nouvelles ambitions de diva de la britannique surtout avec « What Matters » en compagnie de Simon Neil ou bien avec « Got Me » des plus reluisants avant de se clôre avec un « Before The Dawn » résolument enchanteur. Comme quoi, les allures 80’s lui vont comme un gant au final.
Note: 8/10