Lorsque Pom Pom Squad avait publié son EP en 2019 (chroniqué ici), personne ne pourrait imaginer qu’elle connaîtrait une ascension monstre. Et pourtant. La musicienne new-yorkaise s’est battue pour se démarquer de la concurrence indie féminine américaine qui se fait de plus en plus féroce par les temps qui courent. Maintenant qu’elle a acquis ses galons, elle présente son premier long-format du nom de Death Of A Cheerleader.
Mia Berrin et sa clique retroussent leurs manches et balancent leur bonne dose de riot grrl en pleine gueule mise en boîte par Illuminati Hotties derrière les manettes.. Voici venir des brûlots grungy sentant bon les années 1990 et l’ère MTV que sont « Head Cheerleader » ou bien également « Crying » et « Second That » où Pom Pom Squad balaie tout sur son passage avec leur attitude rebelle et fougueuse qui leur va comme un gant.
Faisant le lien entre Hole, L7 et des girl groups des années 1960, la musicienne new-yorkaise se positionne en tant que porte-parole de sa génération. Définitivement queer et anticonformiste, Mia Berrin ira raconter son quotidien à la portée universelle sur les explosifs et acidulés « Red With Love » sans oublier sur « Forever » et « Drunk Voicemail » qui est en quête d’amour, de paix et de reconnaissance. Death Of A Cheerleader est donc la métamorphose d’une jeune musicienne qui atteint le sommet avec « This Couldn’t Happen » et « Be Good » avant de tirer le rideau final où elle ira enterrer son image de sainte nitouche afin de faire parler son attitude rebelle, provocatrice et totalement attachante.
Note: 8/10