Il n’y a vraiment aucune raison de présenter J.C. Satàn à cet instant précis, donc autant aller à l’essentiel. Cela faisait quelques années qu’ils n’ont pas publié de disque mais cela n’empêche pas pour le groupe de s’émanciper chacun de son côté. C’est notamment le cas pour Arthur Satàn qui décide de se lancer en solo avec l’arrivée de son album intitulé So Far So Good.
Comme il faudra s’y attendre, Arthur Satàn ira s’éloigner de l’univers ténébreux de son groupe pour aller puiser vers quelque chose de plus lumineux. Ainsi, So Far So Good ira chercher vers la pop psychédélique élégante et doucement rétro qui est parfaitement exprimée sur des sublimes compositions que sont l’introduction nommée « Summer » sentant bon les année 1960-1970 tout comme « Free » et « So Long Gone » incitant à l’évasion.
On n’est pas au bout de nos surprises car Arthur Satàn continue à nous envoûter avec d’autres perles que sont « She’s Hotter Than The Sun » ou encore « The Boy In The Frame » où il exposera ses états d’âme comme bon lui semble. C’est en puisant dans ces inspirations qu’il brillera encore plus notamment sur « It’s All The Same » et « Time Is Mine » où il vacille entre faux romantique et romancier fantaisiste mais reste un compositeur talentueux avec l’instrumental frémissant nommé « Boredom Is Quiet ». L’essai solo du membre de J.C. Satàn est une belle surprise que le monde se doit d’écouter religieusement.
Note: 8/10