La scène musicale berlinoise n’a pas dit son dernier mot. On en veut pour preuve Lucy Dye qui est une jeune musicienne locale capable de mélanger différents styles musicaux afin de sortir de la norme. Et c’est d’autant plus notable avec son premier EP intitulé Shadow Work.
En cinq titres, Lucy Dye étonne pour son univers cinématographique qui en découle sur sa musique avant-gardiste mais ô combien humaine. En combinant R&B alternatif, trip-hop et hyperpop, elle s’ouvre à nous avec des compositions denses et saisissantes telles que l’entrée en matière technoïde nommée « Villain » avant d’enchaîner avec les ensorcelants « Paranoia » grungy et « Crystal Eyes x Diamond Minds » beaucoup plus synthétique. En explorant les thèmes de la toxicité sous toutes ses formes, Lucy Dye se montre vulnérable avec « Run Closer » et « Heal » où elle exorcise ses maux les plus profonds. Il en résulte un Shadow Work un brin éclatant qu’on ne l’aurait pu imaginer.
Note: 7.5/10