Personne n’était sorti indene du premier album de Tamino nommé Amir paru quelques années plus tôt. L’auteur-compositeur-interprète belge d’origine égyptienne a ému plus d’un avec sa musique à la fois solaire et bouleversante. Une musique qui ne laissera une fois de plus personne indifférente avec son successeur qui s’intitule Sahar.
L’interprétation vibrante de Tamino répond toujours présente à travers ces dix nouvelles compositions blues-folk claires-obscures mais ô combien envoûtantes et voyageuses. C’est notamment le cas pour des titres gorgés d’émotion tels que « The Longing » qui ouvre le bal ou bien encore les somptueux « You Don’t Own Me » et « Fascination » qu’il tire une fois de plus son épingle du jeu.
Bien entendu, il n’est pas tout seul dans ce voyage musical mettant en lumière ses réflexions solitaires qui l’ont traîné depuis tant d’années. Tamino pourra compter sur l’aide de Colin Greenwood en personne mais également PJ Maertens aux manettes et Ruben Vanhoutte à la batterie pour nous entraîner vers les quatre coins du monde tout en restant contemplatif. Ah oui, Angèle est de la partie apparemment sur « Sunflower ».
Il n’empêche que les compositions de Sahar restent bouleversantes notamment « The First Disciple » ou bien encore « Only Our Love » avant de prendre son ampleur avec les magnifiques ballades que sont « A Drop Of Blood » et « My Dearest Friend And Enemy ». Le second disque de Tamino lui permettra de confirmer son statut avec son mélange musical placé sous le signe de l’introspection et de la nostalgie.
Note: 8.5/10