On ne s’est jamais vraiment remis de la perle indie folk que fut Echo, le premier albbum d’Indigo Sparke paru l’année dernière (chroniqué ici). Nous avions affaire à un chef-d’œuvre taillé sur mesure qui continue de nous émouvoir à chaque écoute. Maintenant qu’elle a acquis une certaine renommée, elle enchaîne avec un successeur toujours aussi magique du nom d’Hysteria.
L’auteure-compositrice-interprète australienne continue de se dévoiler à nous avec ces quatorze sublimes compositions claires-obscures. Avec Aaron Dessner aux manettes, Indigo Sparke emprunte un chemin vers la plénitude dès les premières notes de « Blue » où son interprétation se fait plus puissante qu’à l’accoutume tout comme « Pressure In My Chest » et « God Is A Woman’s Name » aux instrumentations lumineuses et étoffées.
Indigo Sparke se livre et sans pudeur. C’est notamment le cas à travers de joyaux intimistes et nostalgiques à l’image de « Pluto » et de « Infinity Honey » sans oublier « Real » qui suffiront à nous émouvoir facilement. Hysteria est en quête de bienveillance et ce ne sont pas de moments savoureux comme « Set Your Fire On Me » et « Hold Me » avant d’atteindre le stade de la lucidité avec la magnifique conclusion nommée « Burn ».
On part sur du sans fautes en compagnie d’Indigo Sparke. Sur Hysteria, la musicienne australienne repousse les limites afin de mieux nous enivrer et de nous transporter dans de nouveaux recoins sous le signe de la bienveillance.
Note: 9/10