Aux premiers jours de 2020, Bonny Light Horseman avait éclos avec un sublime premier album (chroniqué ici). Le supertrio indie folk américain a trouvé un certain succès avec ces compositions radieuses et nostalgiques qui continuent de nous envoûter avec leur successeur intitulé Rolling Golden Holy.
À travers ces dix nouvelles compositions, l’interprétation voluptueuse d’Anaïs Mitchell s’allie parfaitement aux instrumentations d’Eric D. Johnson de Fruit Bats et de Josh Kaufman. Ces influences à mi-chemin entre indie folk et alternative country donnent une dimension intemporelle notamment à l’écoute des somptueux « Exile » qui ouvre le bal mais également « Comrade Sweetheart » et « Summer Dream » aux ambiances étrangement automnales.
Rolling Golden Hour sent la nostalgie et la rêverie à nez. Que ce soit sur « Gone By Fall » ou sur « Sweetnread », Bonny Light Horseman n’oublie pas de nous ensorceler avec sa fusion musicale absolument renversante avant de prendre son ampleur avec « Fleur de Lis » et « Cold Rain and Snow » en guise de conclusion. Envie d’être dépaysé ? Bonny Light Horseman saura répondre à vos attentes.
Note: 8.5/10