En ce début d’année, impossible de ne pas parler des nouveaux supergroupes qui pourraient marquer cette année. On pourra citer Bonny Light Horseman qui est composé d’Eric D. Johnson de Fruit Bats mais également de la chanteuse et parolière Anaïs Mitchell ainsi que du musicien multi-instrumentiste vétéran Josh Kaufman et qui revisite la folk sous toutes ses formes avec un premier album.
Avec l’approbation des frères Dessner et de Justin Vernon en personne, Bonny Light Horseman nous offre une belle leçon de folk traditionnel. C’est avec des morceaux aux inspirations tantôt appalachiennes comme sur l’introduction mais également « The Roving » et « Jane Jane » tantôt folk britannique avec « Deep In Love », « Magpie’s Nest » et « Lowlands ».
Les compositions sont célestes tandis que les harmonies vocales entre le groupe se complètent avec brio, que ce soit sur des titres comme « Blackwaterside » ou comme « Bright Morning Stars ». Une once de tranquilité et de douce mélancolie se dégage tout au long de ces dix titres et la folk de Bonny Light Horseman arrive à faire un avec l’auditeur en soi. Un disque à écouter religieusement pour que la magie opère.
Note: 7.5/10