En maintenant le rythme d’un album tous les deux ans, LEYA entretient sa part de mystère. Le duo de pop expérimental de Brooklyn composé d’Adam Markiewicz et de Marilu Donovan arrivent à transporter son auditoire dans l’au-delà avec leur univers musical immersif prenant le large sur leur tout nouveau disque intitulé Eyeline.
Une fois de plus, LEYA impressionne avec cette fusion musicale entre ambient, new age, pop avant-gardiste et musique néo-classique. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser guider par ces textures musicales venues d’ailleurs avec « Dankworld » où les notes de harpe jouées par Marilu Donovan restent suspendues au milieu de cette ambiance déchirante et contemplative qui se poursuit avec cette ribambelle d’invités.
Tantôt céleste avec « Glass Jaw » en compagnie de la revenante Julie Byrne ou encore « Must Have Been Good » avec Eartheater sans oublier Okay Kaya sur « Win Some » tantôt cauchemardesque sur « poem about executive function » en compagnie des démoniaques Deli Girls, LEYA ne laisse une fois de plus personne indifférent. Eyeline souffle le chaud et le froid tandis que l’on arpente ces recoins sentant aussi bien l’insécurité er la fragilité mais se dissimulent à chaque écoute une beauté indéniable.
Note: 8/10