Dire que j’ai failli passer à côté de cette merveille indie folk. Il s’agit de Shirley Hurt qui ne vous dira certainement pas grand chose mais mérite toute son attention. De son vrai nom Sophia Ruby Katz, l’auteure-compositrice-interprète et musicienne nous vient tout droit de Toronto et est partie pour réchauffer les cœurs en ce début d’année avec un tout premier album.
Tout au long de ces neuf compositions, Shirley Hurt nous souhaite la bienvenue dans son jardin secret ô combien poétique. Puisant son inspiration auprès des influences indie folk et bedroom-pop lo-fi finement arrangé, la musicienne de Toronto met tout le monde d’accord avec cette douceur mélodique qui est caractérisé sur des pièces réconfortantes à l’image de « The Bells » qui ouvre le bal avant de laisser place aux envoûtants « Problem Child » et « All Looks The Same To Me » avec son refrain incroyablement entêtant.
Beaucoup iront trouver un comparatif avec Aldous Harding surtout à l’écoute de « Let Me Down Easy » ou de « Empty Hands » mais Shirley Hurt réussit malgré tout à faire parler sa personnalité. Elle ainsi que ses compères (le toujours aussi remarquable Joseph Shabason au saxophone entre autres) continuent sur leur lancée avec de splendides perles musicales à l’image de « Pendulum » et de « Charioteer » à mi-chemin entre Dear Nora et Dana Gavanski. Il ne manque plus qu’un « Pulse » pour que la native de Toronto puisse voler de ses propres ailes en signant un premier album dépaysant et ô combien touchant.
Note: 9/10