Le retour de H-Burns est toujours une grande nouvelle surtout en ce début d’année. La dernière fois que nous avions écrit sur lui, cela remonte à l’année 2019 avec son album nommé Midlife qui fut sacrément mémorable (chroniqué ici) avant de sortir de la norme avec son sublime disque hommage à Leonard Cohen nommé Burns On The Wire deux ans plus tard en compagnie de The Stranger Quartet. Maintenant son rythme d’un album tous les deux ans, il revient en pleine forme avec son successeur qui s’intitule Sunset Park.
Renaud Brustlein retrousse ses manches avec ses douze sublimes compositions qui nous incitent à prendre le large. H-Burns reste droit dans ses bottes avec des titres dépaysants et ô combien mélodiques à l’image du morceau-titre introductif tout comme les somptueux « Morning Flight » et « Late Bloomers » faisant le grand écart entre indie folk lyrique et influences californiennes un brin mélancoliques. Une fois de plus, on est ébloui par tant de beauté.
Avec Sunset Park, H-Burns (en compagnie de son producteur attitré Rob Schnapf) continue de nous enivrer avec cette flopée de mélodies carillonnantes et nostalgiques. Que ce soit avec « New Moon » ou avec « Different Times » rappelant la grâce de The National, la magie opère toujours autant même lorsqu’il convie Dominique A le temps d’un « Dark Eyes » voluptueux. Le musicien assume parfaitement cet aspect West Coast qui lui va à ravir et ce jusqu’au bout avec « Familiar » et « Movies » qui est une magnifique conclusion à ce voyage musical renversant. Encore une belle réussite de la part de notre hôte.
Note: 8.5/10