A-t-on vraiment besoin de présenter Arnold Turboust en ces temps actuels ? Non. Au moins, ça a le mérite d’être clair. Quoi qu’il en soit, la légende de la pop française n’a pas fini de nous surprendre car il revient en pleine forme avec son tout nouvel album événement du nom de Sur la photo.
Mettant un terme à six années de silence radio, Arnold Turboust continue de nous impressionner en plongeant cette fois-ci dans son for intérieur. A travers ces quatorze nouveaux titres, l’ancien complice des années « Pop Satori » de Daho nous fascine toujours autant avec cette image de dandy qui l’a toujours autant confectionné à travers des compositions douces-amères et nostalgiques menées au piano telles que « Honi soit qui mal y pense » qui ouvre le disque avec élégance mais aussi les influences gentiment sixties comme « Evidemment » ainsi que « L’Arpeggiator ».
Une fois de plus, Arnold Turboust réussit à nous transporter au lointain avec entre autres les cavalcades synthétiques que sont « Rue de la Croix-Nivert » et « Lady S Fingers » gentiment 80’s ainsi que les mélodies somptueuses avec « A supposer » et « Pour ne pas dire ». N’hésitant pas à convier Tess sur « La vérité augmentée » aux airs de Gainsbarre ou encore Patricia Petitbon sur « Des si des mais » et Kumisolo (tiens, ça faisait longtemps elle…) sur « Moi si j’étais vous », la palette musicale est très large pour notre dandy adoré et jamais il ne s’emmêle les pinceaux sur « Elodie » et « Belmondo ». Avec Sur la photo, Arnold Turboust atteint un nouveau pic de créativité avec des compositions plus vraies que nature.
Note: 7.5/10