On avait tous apprécié l’entrée sur scène d’Anna B Savage avec son premier album nommé A Common Turn (chroniqué ici). L’auteure-compositrice-interprète londonienne a réussi à paraître un disque à la fois thérapeutique et touchant nous permettant de percevoir son psyché sans fioritures. Deux années se sont écoulées et elle passe la seconde avec in|FLUX.
À quoi s’attendre pour cette nouvelle aventure ? Et bien, il suffit s’appuyer sur la touche Play et de plonger de nouveau. Le premier titre s’intitule « The Ghost » et bien évidemment, on est touché par ce timbre de voix toujours aussi vibrant d’Anna B Savage nous parlant de la douleur d’une séparation amoureuse sous fond de percussions tribales. Très vite, in|FLUX prendra de l’ampleur avec le dépouillé et bouleversant « I Can Hear The Birds Now » ainsi que « Pavlov’s Dog » qui suit juste derrière.
Anna B Savage compte nous surprendre tout au long de ce in|FLUX. On sera surpris par les accents électroniques de « Crown Shyness » pour la moins lumineuse mais aussi du morceau-titre un tantinet soulful comme sur la dantesque « Feet of Clay » que des épopées un brin plus électriques avec « Say My Name » à la tension palpable. L’interprétation de la londonienne continue de nous toucher comme il se doit et ce jusqu’à la fin avec « The Orange » chassant définitivement tous les vilains nuages qui l’entourent.
En définitive, ce in|FLUX est le disque le plus complet d’Anna B Savage car elle souffle le chaud et le froid avec cette multitude d’influences finement distillées. Serait-ce ici l’accomplissement artistique à ce stade ? Peut-être bien que oui.
Note: 8/10