Dans le nouvel épisode de « Nos suisses ont du talent », notre nouveau billet est consacré à Asbest. Le groupe de noise-rock avait fait un grand bruit avec leur premier album Driven paru en 2018 leur ayant permis d’acquérir un certain statut dans le milieu. Quatre années et demi plus tard, le trio enfonce le clou avec leur successeur tant attendu du nom de Cyanide.
Très rapidement, Asbest ne perd pas de temps avec ce subtil mélange entre noise-rock, shoegaze et post-punk sur ces neuf compositions anxiogènes et cathartiques. Cyanide s’ouvre sur un « Autodigestion » résolument percutant où Robyn Trachsel (chant, guitare), Judith Breitinger (basse, chant) et Jonas Häne (batterie) s’en donnent à cœur joie avec les explosifs « Dystopium » et « Hubris » qui suivent.
Cyanide est un disque percutant qui s’adresse à la communauté LGBTQ les invitant à se délivrer de toutes les contraintes en musique. C’est à travers des brûlots noisy à l’image de « Declaration of Defenselessness » ou encore de « Mutually Assured Reduction » qu’Asbest compte réveiller les consciences de chacun avant d’enfoncer le clou avec les crescendos sulfureux de « Restraining Order » et de « Cyanide For Breakfast » qui est une conclusion glorieuse. Avec ce second disque, le trio suisse compte s’imposer avec leur noise-rock anxiogène et vertigineux.
Note: 7.5/10