La dernière fois que nous avions eu des nouvelles de Radiator Hospital, cela remonte au printemps 2019 avec le disque nommé Music For Daydreaming (chroniqué ici). Le groupe de Philadelphie avait pris tout le monde à contre-courant avec ce virage musical plus doucereux qui continue de prendre de l’ampleur avec leur successeur tant attendu du nom de Can’t Make Any Promises.
Pour ce nouveau périple musical, Radiator Hospital pourra compter sur l’expertise de Kyle Gilbride pour concevoir ce disque en famille. Il en résulte un Can’t Make Any Promises un disque versatile faisant ressortir les talents de compositeur de Sam Cook-Parrott faisant des merveilles dès le départ avec « I Can Handle It » sentant bon le DIY avant de prendre de la hauteur avec les somptueux mais entraînants « Sweet Punisher » et « Reason 2 B » aux synthés éthérés.
Faisant le grand écart entre lo-fi, power-pop, psych-folk et alt-country avec de sublimes trouvailles telles que « Warming World » et « Cartoon Logic », Radiator Hospital reste dans leur élément pour notre plus grand bonheur. Can’t Make Any Promises continue de nous étonner avec des morceaux savamment arrangés et intenses que sont « Can’t Stand Myself » et « Kill 2 Die » en guise de clôture glorieuse prouvant que le quatuor de Philadelphie n’a pas dit son dernier mot. Radiator Hospital officialise leur virage musical pour notre plus grand bonheur et on ne va pas s’en plaindre, bien au contraire.
Note: 8/10