On continue notre saga des grands retours inattendus avec cette fois-ci Youth Lagoon. La dernière fois que nous avions eu des nouvelles, cela remonte à l’année 2015 lorsqu’il avait tiré sa révérence avec son album nommé Savage Hills Ballroom (chroniqué ici). Suite à cela, le one-man-band s’est réinventé sous son véritable nom Trevor Powers à travers deux disques viscéraux et radicaux… avant de revenir aux bases pour notre plus grand bonheur avec Heaven Is A Junkyard.
Et quel plaisir d’entendre de nouveau la musique aérienne et céleste de Youth Lagoon qui nous avait manqué depuis moins d’une décennie. La somptueuse voix de Trevor Powers s’allie parfaitement aux splendides compositions oniriques telles que « Rabbit » qui ouvre le bal racontant le passage à vide de notre protagoniste tout comme les envolées lyriques que sont « Idaho Alien » et « The Sling ».
Heaven Is A Junkyard raconte ainsi les errances de Youth Lagoon mais qui revient de loin. Plus épuré que Savage Hills Ballroom comme l’atteste entre autres « Deep Red Sea » et « Trapeze Artist », le musicien d’Idaho n’a jamais sonné aussi bouleversant que maintenant. Et on n’est pas au bout de nos surprises avec des arrangements de haute volée tels que « Mercury » et « Helicopter Top » en guise de conclusion à la beauté désarmante. Ce quatrième album de Youth Lagoon sonne comme étant une incroyable renaissance artistique pour notre hôte prêt à reprendre les rênes de sa vie.
Note: 8.5/10