Vous vous souvenez de RHÙN ? Et bien, le groupe mayennais est de retour pour nous jouer un mauvais tour. C’est en combinant jazz avant-gardiste et rock progressif que le groupe continue de sortir de la norme, en atteste leur nouvel album événement intitulé Tozïh.
Il suffira de trois titres pour que RHÙN continue de sortir de la norme. Le groupe mayennais brouille les pistes entre le rêve et le cauchemar avec une pointe d’avant-gardisme qui leur va comme un gant et ce dès le départ avec le fantasmagorique « Emeht Um Rhet Sam » s’étirant sur quinze longues minutes pour un moment dense et ensorcelant. Alternant le français et xikúeh, RHÙN continue de sortir des sentiers battus avec ces envolées lyriques gothiques qui prennent de l’ampleur sur « Sédalg Rhëvé (incl. Ygahpoporhtna Lrig) » avant le moment de délivrance avec l’incongru « Eripme Cirtcele » permettant à ce Tözih de nous ensorceler comme il se doit.
Note: 8/10