En l’espace de quatre albums, Penguin Cafe continue de sévir sur le courant néo-classique avec une réputation pour la moins bâtie. Toujours aussi prolifique dans l’âme, Arthur Jeffries et sa bande nous avaient envoûté avec un A Matter Of Life… 2021 des plus solides l’année dernière et ils continuent dans cette voie avec leur successeur tant attendu intitulé Rain Before Seven…
La magie Penguin Cafe reste toujours autant présente et c’est autant le cas dès les premières notes de « Welcome To London » où les arrangements organiques ont de quoi rappeler le regretté Morricone. Entre sonorités étoffées et ambiances des plus optimistes avec les intenses « Temporary Shelter From The Storm » et « Second Variety », la formation nous entraîne dans un périple musical toujours aussi riche en émotions.
Avec Rain Before Seven…, Penguin Cafe continue de rendre leur musique intemporelle avec des pièces maîtresses que sont « Galahad » et « Might Be Something ». Continuant cette introspection, on est à l’écoute d’un journal sonore des plus fascinants où on suit chaque étape aussi bien intimiste qu’universel avec « No One Really Leaves » et « Find Your Feet » avant de trouver une certaine ellipse sur « Goldfinch Yodel » des plus rythmés et exubérants afin de poursuivre la belle épopée qu’est Penguin Cafe.
Note: 8/10