Anya Van Rose a beau être un nouveau nom sur la scène mais elle est pleine de promesses. Venue tout droit de Canton, la musicienne américaine avait paru un premier EP du nom de Golden Age qui lui a permis d’avoir une petite reconnaissance. L’heure est venue pour elle de faire de nouveau ses preuves avec son premier long-format intitulé Lucky Stars.
Le disque s’ouvre sur un « Pretty Please » et permet de mesurer les influences d’Anya van Rose. Entre indie rock grungy et shoegaze, la musicienne nous impressionne par ces sonorités si immersives faisant un malheur sur « Blue On Blue » ou sur « What It Means » aussi bien électriques que somptueux.
Sur Lucky Stars, Anya van Rose se dévoile derrière ce mur du son acidulé. Que ce soit sur « Young And In Between » ou sur « Tangerine », elle rayonne tout au long avec des textes introspectifs et ces compositions majestueuses qui font effet sur « Rush », « In Your Mind » ou sur « So Much 4 That » en guise de conclusion grandiose. Le premier disque d’Anya van Rose lui permettra de se faire une place sans soucis sur la scène indie rock américaine des plus concentrées.
Note: 8/10