Avec toutes mes excuses, je n’ai jamais réussi à chroniquer le précédent album de Walter Etc que fut There There. Mais toujours est-il que la formation menée par Dustin Hayes a réussi tout le monde d’accord avec leur fusion entre pop-punk et indie rock qui reste toujours aussi accrocheuse. Cette année, le quatuor californien rempile avec un nouveau disque du nom de When The Band Breaks Up Again.
Rassurez-vous, Walter Etc. ne tire pas leur révérence, bien au contraire. Le groupe de Ventura qui pourra compter sur Joe Reinhart aux manettes revient avec une bonne dose d’énergie qui est plus que palpable lors des écoutes de « Wildflowers In America » qui ouvre le bal avant d’enfoncer le clou avec les entraînants « Me vs. The Algorithm » et « UBI ». Autant vous dire que ça fait toujours plaisir.
Cette fougue juvénile est compensée par une certaine nostalgie exprimée sur des textes plus introspectifs de Dylan Hayes. C’est d’autant plus notable sur « Little White Lighters » ou bien également sur « You, In This Lighting » et « Seasick Sea Shepherd » où il nous incite à prendre la vie du bon côté suite à de nombreuses mésaventures en tous genres. Avec When The Band Breaks Up Again qui regroupe entre autres « This Machine Used To Kill Fascists » et « There There », le groupe de Ventura gagne en assurance pour ce retour en pleine forme. Et on ne va pas s’en plaindre.
Note: 7.5/10
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