The Drums – Jonny

Bon, au lieu de zyeuter la pochette, veuillez lire la suite, je vous en prie. Quoi qu’il en soit, cela faisait longtemps que nous étions sans nouvelles de The Drums. Le groupe de Brooklyn avait frappé fort avec l’album Brutalism il y a quatre ans de cela (chroniqué ici). Cette année, ils signent leur grand retour avec l’introspectif nouvel album intitulé Jonny.

À travers ces seize nouvelles compositions, Jonny Pierce ouvre les portes de son enfance qui fut parsemée de traumas en tous genres. Et il s’ouvre à nous de la façon la plus brute qui soit avec entre autres « I Want It All » qui ouvre le bal avant de prendre de l’ampleur avec également « I’m Still Scared » et « Better » aux accents plus électroniques qu’à l’accoutumée où il s’adresse à son moi jeune le réconfortant dans sa vulnérabilité palpable.

Conciliant mélodies rêveuses et rythmiques électroniques bien explosives avec également « Plastic Envelope » et « Be Gentle », The Drums réussit quelque peu à se réinventer afin de mieux nous surprendre. Ceci est l’occasion rêvée pour Jonny Pierce de se réconcilier avec son passé et son enfant intérieur blessé par des événements traumatiques avec les chaleureux « Green Grass » et « Obvious » avant de convier Rico Nasty sur « Dying » des plus voluptueux.

Petit à petit, le musicien de Brooklyn cicatrise ses peines les plus profondes sur « Teach My Body » et « Pool God » qui est une lettre d’amour à son moi plus jeune le réconfortant comme il se doit. Le petit Jonny devient plus vaillant et lucide sur ce nouvel album cathartique.

Note: 8/10