On avait laissé un Prokop en pleine forme avec un précédent album nommé Love Letters From Across The Street il y a deux années de cela maintenant (chroniqué ici). L’auteur-compositeur-interprète et musicien était sorti des sentiersb attus avec des compositions organiques et chaleureuses qui nous ont énormément réconforté et qui continue dans cette voie avec son successeur qui s’intitule Folksinger.
Ici, Prokop joue la carte de la surprise tout au long de ces dix nouveaux titres. Démarrant en trombe avec un « Lonely Wolf » racé, le musicien s’entoure ainsi du groupe rock’n’roll Click’n’Collectors afin d’ajouter un peu de piment et d’électricité dans l’air à travers d’autres compositions entraînantes à l’image de « (The Ballad of) Buddy Kid » qui suit mais également de « Down In The Drain » et de « Night Trumpets Dancing Dreams ». Cette valse électrique que nous offre notre protagoniste s’annonce pour la moins renversante.
Mais Prokop ne s’arrête pas là car Folksinger repousse les limites de sa créativité. Que ce soit sur « Jenny » ou bien même sur les acidulés « Thoughts On Edward L. Bernays » et « Tom Joad », le musicien folk armé de ses musiciens rutilants réussissent à embarquer son auditoire dans un trip auditif réjouissant prenant de la hauteur avec « Drag The Devil In The Mud » et « The Butcher’s Dead End » en guise de conclusion stellaire. Car Folksinger n’est pas un album de folk à proprement parler mais un album inventif et appétissant à se mettre sous les oreilles averties et curieuses.
Note: 6/10