Tiens, ça faisait longtemps qu’on ne vous a pas parlé de The Bongo Hop ! La dernière fois, cela remontait à l’année 2019 lorsque la formation avait publié leur second volume de Santingarona (chroniqué ici). Suite à cela, j’avoue que je les avais un peu perdus de vue jusqu’à ce que le groupe signe son grand retour avec leur nouvel album qui s’intitule La Pata Coja.
En cette fin d’année, quoi de mieux que de faire grimper la température et d’accueillir le soleil en compagnie de The Bongo Hop. Le melting-pot tropical fait effet dès les premières notes de « Mi Olla » en compagnie de Francy Bonilla, nièce de Nidia Gorgora, où la formation menée par le journaliste Etienne Sevet continue d’élargir ses horizons musicaux en incorporant des influences soukouss, biguine, afrobeat, cumbia ou encore de pop brésilienne digne des années 1970 pour un résultat explosif et coloré.
Et pour ce faire, le groupe sort son carnet d’adresses prestigieux, à savoir le chanteur brésilien Lucas Santtana pour un « Magica Bonita » sans oublier la chanteuse et prêtresse vaudou Moonlight Benjamin qui pose sur l’ensorcelant « Eko Eko ». Bien évidemment, la toujours aussi étincelante Nidia Gorgora viendra nous enivrer sur le morceau-titre fiévreux et sur « meMento » mais il n’empêche que The Bongo Hop réussit à faire danser son auditoire avec leur cocktail musical organique et truffé de sincérité avec ce La Pata Coja idéal pour ces temps moroses.
Note: 8/10