En 2016, Marianne Mirage avait fait une entrée remarquable sur la scène musicale avec son premier album nommé Quelli come me. Cela lui a permis notamment d’avoir un très grand tube l’année suivante qui s’intitulait « Le Canzoni Fanno Male » lui permettant de faire les premières parties de Masego ou de Benjamin Clementine entre autres et lui permettant d’enchaîner avec d’excellents albums par la suite. De l’eau a coulé sous les ponts et l’heure est venue pour l’artiste pluridisciplinaire de faire son grand retour avec son successeur tant attendu du nom de Teatro.
Il suffit de fermer les yeux et de se laisser emporter par cet univers cinématographique et teinté de sensualité qui se décline en neuf compositions immersives. Marianne Mirage puise son inspiration auprès du courant des années 1960 qui fait son effet dès le premier morceau nommé « Chiudi Gli Occhi » avant de prendre le large avec « Cielo » et « Baci » des plus ensorcelants avec un léger twist post-moderne qui n’est jamais déplaisant. Une chose est sûre, c’est que Teatro promet monts et merveilles en musique.
Et ce n’est pas fini car Marianne Mirage continue de nous enivrer avec des arrangements rétros qui nous laisseront pantois comme sur « Tramontana » et sur « Venere ». Teatro nous étonne par ces histoires aussi bien teintées de réalisme que d’imaginaire qui n’auront pas fini de nous enivrer avec « Senza Ridere » mais également avec « Due Anime » et le final ensorcelant du nom de « La Canzone del Vampiro ». Tous ces ingrédients sont réunis pour ce nouvel album de notre protagoniste qui prône l’authenticité et l’honnêteté.
Note: 7.5/10