On a connu Julien Barbagallo comme étant le batteur d’Aquaserge, mais on l’a également vu aux côtés de Tahiti 80 entre autres. Il s’est récemment réfugié en Australie pour être le batteur de Tame Impala, alias le groupe référence de ces dernières années. Ayant digéré pas mal d’influences psyché et indie pop, il présente aujourd’hui son premier album solo intitulé Amor de Lonh (amour lointain en occitan), enregistré à Sydney.
En dix titres, Barbagallo nous offre un véritable voyage de pop mélancolique et onirique à la française doté de textes poétiques touchants à l’image de « La réconciliation » ainsi que son sequel à la guitare acoustique et aux synthés, tout comme les ritournelles « Ca, tu me » et « Mourir là bas ». A l’inverse, les titres plus rythmés à l’image de « La Soif », la psychédélique « On se décide » (où l’on croirait entendre du Moodoïd par moment) ou également « Le Dernier Pays » font mouche et on note aussi l’idée de rajouter quelques ingrédients de bossa-nova notamment sur « A Côté de Toi », comme quoi un voyage entièrement riche et plaisant ne serait pas de refus.
Barbagallo laisse exprimer sa créativité à travers Amor de Lonh, ainsi les spectres de Paul McCartney, Marcos Valle et celui de Georges Harrison se sont réunis à travers cet œuvre personnel nostalgique et quelque peu nonchalant.
Note: 7/10