Que serait un été sans un projet de Quantic ? Il faut dire que chaque année, le touche-à-tout se renouvelle et nous gâte de nouveaux disques sous diverses pseudonymes avec Quantic and His Combo Barbaro, Quantic and His Flowering Inferno et plus récemment Ondatropica. C’est donc sans surprise que Will Holland, de son vrai nom, nous revient cet été avec un nouveau projet nommé Quantic presents The Western Transient avec un premier album A New Constellation.
Désormais installé à New-York après un long séjour en Colombie où il a développé son amour pour la cumbia, Quantic revient aux bases sur A New Constellation. Avec son nouveau groupe The Western Transient (Wilson Viveros à la batterie, Sylvester Onyejiaka à la flûte et au saxophone ténor, Todd Simon à la trompette, Brandon Coleman au piano et au moog, Gabe Boel à la basse ainsi qu’Alan Lighter aux percussions et au steel drum), le DJ globe-trotter qu’on retrouve à la guitare puise son inspiration dans le jazz instrumental et le lounge.
Il en résulte un disque rendant hommage aux standards du smooth-jazz détendu du slip avec des titres chaleureux comme « Latitude », « A Jumble Sale » et « Bicycle Ride » ou des ballades instrumentales sobres que sont « A New Constellation » et « Mirzan ». Et puis bon, comme c’est Quantic, une touche d’exotisme est toujours au rendez-vous et c’est avec « Requiescence », « Nodeste » flirtant avec la bossa-nova ou encore « Creation (East L.A.) » mené à la steel drum que l’on s’évade.
Le fait de dire que Quantic a signé un nouveau travail d’orfèvre serait un pléonasme mais avec A New Constellation, il a redéfini les codes du lounge et du smooth-jazz pour un résultat somptueux. Reste à savoir ce qu’il va nous mijoter à l’été 2016.
Note: 8/10