Avant toute chose, sachez que cette chronique date de fin janvier/début février et j’ai complètement oublié de la publier. Je viens de la retrouver dans mes archives et comme un con, je l’ai mis de côté sans savoir pourquoi. Donc NZCA Lines, le projet musical du londonien Michael Lovett (qui est le demi-frère de Gabriel Stebbing, ex-Metronomy qui s’est lancé dans son projet Night Works), nous revient avec un second album nommé Infinite Summer et qui est bien parti pour être un des albums électro british les plus raffinés de cette année.
Infinite Summer verra l’occasion de compter deux nouvelles recrues, la guitariste Charlotte Hartheley qui accompagne Bat For Lashes en tournée mais aussi la batteuse Sarah Jones du groupe Hot Chip. Et avec ce nouvel opus, NZCA Lines va très loin dans sa démarche et nous entraîne dans un univers presque sci-fi, à l’image de sa pochette. Après une introduction futuriste « Approach » avec une voix toute en français, c’est parti pour un voyage électro-pop des plus contemporains avec l’électro-funk sorti tout droit des années 80 de « Persephone Dreams » et « Two Hearts » entre autres.
Avec ses nappes synthétiques bien robustes, ces harmonies vocales à trois et ses influences prononcés, nul ne doute que NZCA Lines se soit surpassé. Entre morceaux héroïques et aventureux comme « Chemical Is Obvious », le R&B mutant du morceau éponyme, « How Long Does It Take ? » et moments plus éthérés comme le soulful « Dark Horizon », « Sunlight » et autres « Jessica », Infinite Summer regorge d’énergie surnaturelle et de nostalgie futuriste. Il en faut pas moins pour faire de ce second album un monument électro-pop de 2016 et on parle tout de même d’un musicien qui a travaillé avec Christine & The Queens (gloups !) et Metronomy (ouf !).
Note: 9/10