Cléa Vincent – Retiens mon désir

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L’année 2016 sera à coup sûr l’année de l’apogée du label frenchy Midnight Special Records. Au mois de mars dernier, Michelle Blades avait débarqué en mars dernier avec un mini-album Polylust qui fut une bonne surprise et Laure Briard nous a embarqué sur la piste de danse au mois de juin (chroniqué ici), qui furent tous deux de bonne qualité. Mais on est pas au bout de nos surprises car le label mise beaucoup sur la pétillante Cléa Vincent qui pèse de plus en plus ces derniers temps avec ses deux EPs Non mais oui. Son premier album Retiens mon désir est attendu au tournant et la question est de savoir si la qualité est au rendez-vous.

Comme le reste du roster, Cléa Vincent est dans son élément lorsqu’il s’agit de nous envoûter avec une pop française délicieusement rétro et sucrée faisant le pont entre l’époque yé-yé et les années 80. Le résultat final fait mouche avec le titre d’ouverture « Jmy attendais pas » qui est sur les lèvres de presque tout le monde. Oui, nous aussi, on ne s’y attendait pas à ce que ça marche pour la demoiselle à l’interprétation chaleureuse sans forcer et aux textes très poétiques. Et on est servi avec des saveurs dopées aux reverbs comme « Retiens mon désir », l’électro-funk d' »Electricité » calibré pour le dancefloor ou encore le sensationnel « Château perdu ».

Alternant compositions organiques (« Après le soleil » ou encore l’énergique « Achète le moi ») et quelque peu synthétiques (« Prends ton sac », « Amanda »), Retiens mon désir fait ode à la nostalgie sans tomber dans le gnan gnan. Non seulement réputée pour ses talents de lyriciste, elle réussit même à nous convaincre de ses talents de compositrice avec l’instrumental sympathique du nom de « Session » placé en milieu d’album. Et c’est aussi sans compter sur l’aide de Raphael Léger de Tahiti 80 pour les arrangements qui fait de ce premier opus une douceur pop quelque peu naïve mais foutrement addictive. Une bonne surprise pour laquelle onnesy attendait pas.

Note: 7.5/10