Amateurs de sons revival, vous avez surement dû entendre parler d’Alex Izenberg. Ce nouveau génie musical venu tout droit de Los Angeles a l’esprit coincé dans les années 60 et 70, un peu comme Jacco Gardner par exemple. La nouvelle signature du label Weird World arrive à retranscrire les sonorités de ces décennies en la remettant au goût du jour sur son premier album Harlequin composé durant ces cinq dernières années.
Il suffit d’une orchestration méticuleuse et des instrumentations hauts en couleur pour être facilement fascinés par ce premier album du californien. On pensera bien évidemment au légendaire Scott Walker lorsque l’on écoute des perles comme « The Farm » et « Grace » par exemple. Il s’inspire également des acteurs plus modernes comme Devandra Banhart dont on entend largement son influence sur « Hot Is The Fire » ou encore Department of Eagles sur le magnifique single qui l’a révélé à un grand nombre qu’est « To Move On » avec son falsetto renversant, ses notes de piano donnant la chair de poule ainsi que ses cuivres triomphants.
Ceci dit, on appréciera également les arrangements audacieux de « Libra », le touchant « Graces » ou bien alors la petite ballade guitare/voix mimi de « The Moon » en toute sobriété. Pour tout fan de pop baroque des années 1970 qui se respecte, personne ne pourra dire qu’Alex Izenberg possède de sacrées idées pour en faire de ce premier disque un opus inventif d’une douce excentricité. Bluffant et touchant.
Note: 7.5/10
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