Nota bene: Cette chronique a été rédigée en novembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017 (honte à moi).
L’année dernière, Here We Go Magic avait publié un quatrième album Be Small aux sonorités plus électroniques qu’auparavant (chroniqué ici). Un très bon album bien groovy et bien pêchu comme on aime bien, ce qui est sur. Parallèlement, le leader du groupe Luke Temple mène une carrière solo plutôt discrète mais qui vaut le détour avec l’arrivée de ce nouvel opus A Hand Through The Cellar Door.
Je me répète mais c’est pas grave: comme n’importe quel membre d’un groupe indie rock qui se lance en solo, il faut s’attendre à une trajectoire musicale différente à celle de son groupe. Et cette logique s’applique aussi à Luke Temple qui s’éloigne des territoires groovy du dernier opus de Here We Go Magic pour aller lorgner vers l’indie folk aérien et minimaliste où guitare acoustique et voix suffisent pour nous enivrer.
On appréciera ainsi les contes passionnants des ballades paisibles de « Estimated World », « Maryanne Was Quiet » et autres « The Case Of Louis Warren ». Parfois, une section rythmique discrète vient se greffer mais c’est à peine si on les entend. A Hand Through The Cellar Door regroupe bijoux sur bijoux à l’image du curieux « The Complicated Men Of The 1940s » ou des aériens « Smashing Glass » et « The Masterpiece Is Broken » qui ferme cette parenthèse solo en toute douceur. Une raison de plus d’estimer Luke Temple à sa juste valeur.
Note: 8/10