Tokyo Police Club – Melon Collie And The Infinite Radness

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Nota bene: La chronique de l’EP de Tokyo Police Club a été rédigée en avril 2016 mais n’a jamais été publiée. Mais quand j’ai vu qu’ils avaient sorti un second EP en septembre dernier, je me suis dit que je pourrais compiler les deux et de considérer comme un album de 10 titres. La chronique a été mise à jour en janvier 2017.

On était sans nouvelles de Tokyo Police Club depuis la parution de leur dernier album Forcefield en 2014. Le quatuor indie rock canadien en a profité pour recharger leurs batteries et de revenir en force avec un nouvel EP intitulé Melon Collie and The Infinite Radness Part One. Une seconde partie serait même envisageable.

Hormis la référence au mythique album de The Smashing Pumpkins (même si je doute que Billy Corgan va vraiment apprécier), c’est du Tokyo Police Club tout craché que nous avons affaire là. David Monks et ses compères nous offrent une variété de sons, que ce soit les brûlots pop-punk de « Not My Girl » et de « Please Don’t Let Me Down » ou même des trouvailles plus pop comme « PCH » et « The Ocean » avec les parties de clavier de Graham Wright. Ne sous-estimons pas non plus les talents de lyriciste du chanteur-bassiste.

Il n’y a pas de doute, les Canadiens sont toujours en forme et il ne reste plus qu’à confirmer la seconde partie afin de voir si ils seront à la hauteur.
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Et cinq mois plus tard paraît ainsi la seconde partie de Melon Collie and The Infinite Radness. Est-il à la hauteur de sa première partie ? C’est ce que nous allons voir.

Toujours aussi mélodique et dynamique, Tokyo Police Club ne perd pas de temps et enchaîne avec l’introduction énergique du nom de « My House » et « Vertigo » qui contrastent avec les plus poppy « Awesome Day » et les sonorités électro de « Living Like This ». Et on a même droit à une ballade mid-tempo du nom de « Hang Your Heart ». Comme quoi, les Canadiens connaissent très bien leur affaire. Peut-être même un peu trop d’ailleurs.

Si l’on prend ces dix compositions globalement, le quatuor canadien montre qu’il en a envie d’en découdre avec sa musique indie rock bien dynamique avec quelques soupçons électroniques. Et même si on est loin de la qualité de Elephant Shell, David Monks et sa bande comptent bien régner sur la scène canadienne pendant un bout de temps, que cela nous plaise ou non.

Note: 7/10