Norma – Badlands

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Nota bene: Cette chronique a été rédigée en novembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017.

Mais qui est donc cette Norma ? Et bien, c’est une jeune auteure-compositrice-interprète toulousaine (oui, encore les Toulousains !) qui navigue entre indie rock et pop-folk avec ce premier EP de 5 titres intitulé Badlands, enregistré dans un studio-église. Et vous allez comprendre pourquoi tout le monde se l’arrache.

La réponse est toute simple: elle se trouve avec ce premier titre qui est « Girl In The City » qui traite du harcèlement de rue. Sa voix puissante répond harmonieusement au riff de guitare bien sympathique et à la rythmique entraînante, c’est assez suffisant pour en faire un bon petit tube. Mais elle ne compte pas s’arrêter là car survient un « Lost and Found » faisant parler la profonde sincérité de la toulousaine avec son reverb fabuleux et qui comprend un solo de guitare des plus fous sur la fin du morceau.

« Work Til U Get It » reprend le côté enragé de la demoiselle que l’on connaît bien maintenant mais qui fait son petit effet tandis que « Badlands » lorgne du côté des années 1970 avec ses chœurs bien vintage comme il se doit. Et l’EP s’achève avec un aérien et spirituel « Oh Lord » qui est un parfait appel à Dieu. En cinq titres, Norma a réussi à implanter son univers tantôt incendiaire tantôt contemplatif. Faisant le pont entre Janis Joplin et Shannon Wright, la toulousaine nous a épaté grâce à sa personnalité puissante et charismatique.

Note: 8/10

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