Lors de l’Opening Party du festival Pitchfork en octobre dernier, beaucoup ont assisté au set de Communions à la Mécanique Ondulatoire. On aurait juré qu’ils viennent d’Outre-Manche à cause de leur attitude mais nada. Le quatuor indie rock nous vient tout droit de Copenhague et ils sont signés chez Fat Possum. Suite à la parution de plusieurs EPs, leur premier album Blue fut vivement attendu et nous ne sommes pas déçus du résultat.
Pour qualifier le style musical du quatuor, c’est un savoureux mélange musical de The Smiths, Oasis et Arctic Monkeys. En fait, la crème de la crème du rock britannique des années 1980 à aujourd’hui, le tout rassemblé en 11 morceaux efficaces et mélodiques. Impossible de ne pas taper du pied sur des pièces punchy aux riffs acérés comme « Come On, I’m Waiting » , « Today » et le côté stadium de « She’s A Myth ».
Blue permet de montrer toutes les facettes de Communions: qu’elle soit à la cool sur « Passed You By » et les saveurs 80’s de « Midnight Child » ou plus lancinante avec « Don’t Hold Anything Back » et « Eternity » plus jangle-pop. Ceci dit, la voix charismatique de Martin Rehof nous captive et ne nous lâche pas une semelle sans jamais nous soûler, surtout avec des futurs hymnes taillés pour le live comme « Got To Be Free », « It’s Like Air » ou même la conclusion épique qu’est « Alarm Clocks ».
L’heure de la confirmation est venue pour les danois de Communions qui nous offre un premier album homogène allant droit au but. Tantôt nostalgique tantôt rythmé, le quatuor est partagé entre stadium-rock, indie rock et post-punk traversant les trois dernières décennies à toute vitesse mais sans jamais perdre le fil de leurs idées. Un premier album plus coloré qu’il en a l’air.
Note: 8/10