Chevalrex – Futurisme

futurisme

Nota bene: Cette chronique a été rédigée en juin 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en février 2017.

Pour ceux qui lisent le magazine Society comme moi ont du tomber sur la publicité de l’album de Chevalrex. Eux aussi ils font de la promo quand ils veulent, à côté d’O, de Kakkmaddafakka ou encore de H-Burns qui sont aussi des albums sortis sur le label Vietnam / Because Music. Donc j’ai cédé à la curiosité et m’en vais écouter ce nouvel album intitulé Futurisme.

Rémy Poncet, de son vrai nom, est dans les circuits depuis maintenant un bon bout de temps. Il a déjà publié à son actif deux albums Catapulte et 30 Minutes With Chevalrex et il publie enfin son troisième album qui voit enfin le jour. Et comme à son habitude, le natif de Valence sillonne les territoires de la chanson française marqué par Dominique A et Florent Marchet aux superbes arrangements coincés entre les années 1960 et les années 1980 avec des titres renversants comme « Aussi loin » et « Stand de tir ».

La particularité de Futurisme réside autour des textes de Chevalrex qui sont à la fois introspectifs et intrigants. On se surprend à suivre avec attention chaque mot et chaque élocution notamment sur le très pop « Pour cible », le mélancolique « Orléans » ainsi que sur « Mon frère » (apparu sur une compilation de La Souterraine en format lo-fi) où il nous parle de son frère qui n’est autre que Gontard !, c’est dire. Avec sa voix monocorde, il arrive à capter l’attention en plus des morceaux aériens comme le beat pulsatif de « Serpents », « Ventre & Cervelle » ainsi que « Nocturne #1 » permettant de prouver que Futurisme est un disque complètement intemporel et magique.

Note: 8.5/10