Depuis qu’elle a quitté The Pipettes, Rose Elinor Dougall a essayé tant bien que mal à rendre sa carrière solo bien prolifique, tout comme Gwenno Saunders. A vrai dire, son premier album Without Why en 2010, on était presque sans nouvelles de la britannique, si ce n’est que deux très bon EPs The Distractions en 2012 et Future Vanishes en 2013 qui a lorgné vers l’électro-pop. Elle a choisi 2017 pour faire enfin son come-back avec son second album solo Stellular vivement attendu.
Dès le début, le ton est donné avec des morceaux indie pop de grande qualité que sont « Colour Of Water » et « Strange Warnings » qui fait doucement la transition entre la pop de The Pipettes vers les couleurs plus synthétiques avant de plonger en plein dedans avec les sonorités 80’s de « Stellular » et du funky « Closer ». Au final, les sept années d’absence auront valu la peine pour notre native de Brighton car elle rayonne à travers ses compositions pétillantes et sa voix voluptueuse.
Qu’elle vacille entre l’électro-pop quelque peu dansante du discoïde « All At Once » et la pop éthérée de « Take Yourself With You » avec son incroyable refrain, Rose Elinor Dougall est comme un poisson dans l’eau. Tellement de moments forts sont à souligner comme le duo entre la demoiselle et le groupe Boxed In sur « Dive », le très cinétique « Answer Me » mais aussi les surprenants « Hell and Back » et « Space To Be ». Et que dire de la sublime conclusion pianistique de « Wanderer » qui ne cesse de sublimer son second opus.
On peut le dire, ce Stellular abouti et mature est un retour en pleine forme pour Rose Elinor Dougall. Il aura fallu des années de silence radio pour nous balancer des compositions élégantes nous transportant dans des paysages multicolores. On ne peut que lui souhaiter qu’un bon retour à la demoiselle.
Note: 7.5/10