Balance & Composure – Light We Made

Nota bene: Cette chronique a été rédigée en septembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en mars/avril 2017.

Comme je l’ai régulièrement dit, je ne suis pas vraiment le courant emo mais quand je le suis, je trouve des trucs plutôt pas mal comme Balance & Composure. Le groupe de Pennsylvanie a gagné notre capital sympathie avec leur second album The Things We Think We’re Missing en 2013 avec son côté pop-punk des années 2000 quelque peu nostalgique. Trois ans plus tard, ils rempilent avec leur troisième opus Light We Made.

Plus policé que son prédécesseur, on retrouve Balance & Composure dans son élément avec des titres mélodiques faisant régner tout de même un peu de tension comme « Midnight Zone » qui ouvre le bal ainsi que « Afterparty » et « Spinning » qui s’écarte du côté post-hardcore des débuts pour des compositions plus aériennes. Ils n’hésitent pas à sortir de leur zone de confort de temps à autre en implantant une boîte à rythme sur l’étonnant « Postcard » ou en se lançant dans des expérimentations pour le moins hasardeuses comme sur « For A Walk » avant de repartir de plus belle sur les sentimentales « Call It Losing Touch » et « Is It Too Much To Adore ».

Rien à ajouter de plus sur ce nouvel album qui ravira aussi bien les habitués que les nouveaux fans de Balance & Composure. S’ouvrant un peu plus au monde que d’habitude (le chanteur/guitariste Jon Simmons qui se met à l’Auto-Tune sur la conclusion futuriste nommée « Loam »), le quintet de Pennsylvanie solidifie un peu plus son écriture avec ce Light We Made.

Note: 7/10