Il y a un an pile, j’ai dit tout ce que je pensais sur le premier album de Cléa Vincent ici. Réjouie de son succès de Retiens mon désir qui comporte entre autres son tube mignonnet « Jmy attendais pas », la chanteuse ne s’y attendait pas à ce qu’elle soit la membre la plus populaire du très bon roster Midnight Special Records. Alors en guise de remerciement (ou en guise de dessert, c’est selon), elle nous offre un nouvel EP intitulé Tropi-Cléa paru en avril dernier.
Là où Cléa Vincent faisait le lien entre la french pop yéyé et celle des années 1980 sur Retiens mon désir, Cléa Vincent passe à l’étape supérieure sur ce nouvel EP fortement inspiré des musiques brésiliennes. Et pour cause, sa récente tournée en Amérique du Sud l’a profondément marqué qu’elle a décidé d’enregistrer cet EP en deux jours chrono. Résultat, il en résulte un mini-disque estival et chaloupé avec « Neuilly » et « Samba » où les influences bossa nova sont de sortie tout comme sur la reprise du « Méchant loup ».
Ce qu’il y a également de remarquable, c’est que la trentenaire a pris plus d’assurance pour nous offrir des titres plus spontanés et plus aboutis mélodiquement parlant. En jouant la carte de l’introspection à fond, Cléa Vincent réussit à nous convaincre finalement comme « Destination tropicale » qui convie Kim Giani ainsi que sur le rêveur et tropical « Baie de mes rêves » qui clôt sagement ce mini-opus. Au risque de choquer quelques personnes, Tropi-Cléa surpasse de bien loin son premier album Retiens mon désir car elle délivre enfin son élan de créativité qui lui sied à merveille. Cléa, c’est le Brésil et elle danse la samba.
Note: 8/10