Laura Sauvage – The Beautiful

Je vous le dis honnêtement, je ne connais pas très bien la scène indie rock montréalaise. Ce n’est que quelques semaines plus tôt que j’ai décidé de creuser un peu plus là-dessus en commençant par Vivianne Roy. Pour ceux qui ne savent pas, elle est membre du trio indie folk Hay Babies. Un an après la sortie de leur second album La 4ème dimension, la demoiselle a monté son side-project solo Laura Sauvage l’année dernière avec un premier opus Extraordinormal. Cette année, elle récidive avec The Beautiful, son successeur tant attendu.

L’auteure-compositrice-interprète de la Nouvelle-Brunswick arpente des chemins plus rock qu’à l’accoutumée et c’est dire qu’excelle plutôt bien dans ce milieu. Il suffit d’écouter des morceaux tranchants et réussis comme « Everything Is In Everything », « You’re Ugly When You Cry » mais aussi « Monkeys In Space » bien énervé. Convoquant aussi bien le rock psychédélique des années 1970 que des atmosphères synthétiques comme sur l’ensorcelant « Alien (Anything Like It, Have You ?) », Laura Sauvage est plus inspirée que jamais en arpentant diverses atmosphères tantôt brutes et tantôt douces (« Vegas » et « Patio Living » parlant du bien-être), d’autant plus qu’elle n’hésite à lever son majeur sur le final « Song For D.J.T. » destiné à vous savez qui.

Vous l’aurez compris, The Beautiful continue sereinement le chemin qu’a tracé Vivianne Roy. Avec l’aide de nombreux collaborateurs ainsi que ces complices de Hay Babies, elle nous montre à travers des morceaux dynamiques et efficaces.

Note: 8/10