Le groupe le plus brutal et le plus noisy de Toronto est de retour. METZ n’a plus rien à prouver que ce soit sur leur excellent premier album en 2012 ainsi que son successeur II trois ans plus tard qui n’a malheureusement pas remporté tous les suffrages. Deux années plus tard, le trio en remet une couche avec Strange Peace.
Comme à son habitude, le groupe y va jambon et sans vaseline avec leur noise-punk assassin et ultra-pêchu avec les trois premiers titres que sont « Mess Of Wire », « Drained Lake » et « Cellophane » mettant bien en valeur la production bien experte de notre cher Steve Albini qui n’est plus à présenter. Et c’est à partir de là que METZ va complexifier quelque peu sa musique en s’essayant dans le post-punk à la Viet… Preoccupations sur les dissonants « Caterpillar » et « Sink » ou virent parfois à l’indus sur « Lost In The Plague City ».
Ne cédant jamais à la facilité notamment sur « Mr. Plague » et « Common Trash », le trio continue à verser dans du hardcore, un peu comme si leur vie en dépendait et ce, jusqu’au dernier titre « Raw Materials » qui est un parfait exutoire avoisinant les 6 minutes. Assurément leur morceau le plus ambitieux à ce jour mais permettant de prouver que METZ sait exactement où il veut aller et reste fidèle à sa zone de confort.
Note: 8/10