Il y a un an pile, j’avais mis la lumière en retard sur une des plus belles révélations de l’année dernière que fut Amber Arcades avec son excellent premier album Fading Lines ici. L’ancienne conseillère juridique au tribunal des crimes de guerre aux Nations Unies d’Utrecht a véritablement trouvé sa vocation en musique et nous a mis plein la vue avec ses compositions indie rock/dream-pop définitivement raffinées. Au mois de juin dernier, elle en a rajouté une couche avec un nouvel EP intitulé Cannonball. Est-il réussi que son premier opus ? Spoiler: oui.
Je dirais même un « oui » avec un grand O car on retrouve une Amber Arcades plus rayonnante que jamais surtout avec une impeccable introduction du nom de « Which Will » résolument vaporeux qui pose parfaitement les bases de Cannonball. Il est très vite suivi du plus rock « It Changes » rappelant la verve des années 1990 sans jamais tomber dans la redite mais en restant addictif à souhait avant de rebasculer dans le contemplatif avec les magnifiques « Can’t Say That We Tried » et « Wouldn’t Even Know » mettant en valeur l’interprétation habile et subtil de notre néerlandaise préférée.
Après une conclusion du même nom qui prend aux tripes, Annelotte de Graef nous gratifie d’un EP résolument impeccable marchant dans la lignée de Fading Lines. C’est avec Cannonball que l’on arrive à mieux déceler la personnalité et l’intimité de son auteur qui frappe en plein cœur. Bref, je suis hyper confiant pour son prochain album.
Note: 9/10