Montero – Performer

Les uns le connaîtront tout simplement parce qu’il a assuré les premières parties de Mac Demarco mais les autres connaissent Montero depuis un petit bout de temps maintenant. Le natif australien avait fait parler de lui en 2013 avec son premier album The Loving Gaze avant de disparaître gentiment de la circulation. Cinq ans plus tard, le voici officiellement de retour avec Performer, son second album.

L’absence de Montero s’explique tout simplement du fait qu’il ait « voyagé, dessiné, pensé, s’est baladé et dormi » durant tout ce temps. Et cette année, le voilà requinqué avec son soft-rock doucement psychédélique et inventif à travers des morceaux psychédéliques avec « Montero Airlines » qui nous embarque dans un voyage coloré et cosmique. Et cela se poursuit avec les totalement kitsch mais très assumés « Caught Up In My Own World » et « Runaway Run » avant de planer sous acides avec « Performer » et « Quantify ».

Avec Jay Watson alias GUM à la production qui se fait énormément ressentir sur cette galette, l’australien nous a concocté un feu d’artifice sonore pour le moins inattendu. On ira fredonner avec plaisir des tubes riches en supercouches sonores comme « Vibrations » tout comme on tapera du pied sur des perles fluo vintage comme « Tokin’ The Night Away ». Performer est un disque totalement givré carrément à l’image de Montero, imprévisible mais attachant. De la pop psychédélique à paillettes bricolée sans concession, à mi-chemin entre MGMT et Ariel Pink.

Note: 8/10